Environ 57 % de la population Africaine court un risque modéré à important de contracter le paludisme, selon une étude publiée en ligne jeudi dans le Lancet.
Pour parvenir à cette estimation, les chercheurs de l’institut de recherche médical kenyan ont rassemblé les données de près de 27 000 enquêtes portant sur un total de plus de 3,5 millions de personnes. Ils ont évalué la part de la population comprise entre 2 et 10 ans parasitée par le Plasmodium falciparum depuis le lancement du partenariat Roll Back malaria en 2000. Ils ont relevé que si la part de la population vivant dans des zones hyperendémiques et holoendémiques était passée de 34,4 % à 22,5 %, le nombre d’Africains vivant dans des zones à faible risque avait lui augmenté.
Abdisalan Noor et all, The changing risk of Plasmodium falciparum malaria infection in Africa : 200-10: a spatial and temporal analysis of transmission intensity, The Lancet, publication en ligne
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