Le virus grippal pandémique H1N1 n’a pas seulement pris le pas sur la grippe saisonnière (nos éditions du 15 février) ; il a aussi eu un impact sur l’épidémie à VRS (virus respiratoire syncytial), comme le montre un travail publié dans « Eurosurveillance ». Cette année, en effet, l’émergence du VRS a été tardive, le pic ayant eu lieu après la fin décembre 2009, quand l’activité du H1N1 a décru. Cette émergence tardive est inhabituelle. Ces quatre dernières années, l’épidémie à VRS a commencé aux semaines 44-45, le pic épidémique se produisant aux semaines 48-49, au moment où commençait l’épidémie de grippe saisonnière. De plus, le rapport de l’InVS montre que l’épidémie de VRS a commencé de façon plus progressive et avec un pic retardé dans le sud de la France. Quels sont les facteurs qui ont pu ainsi modifier l’épidémie à VRS ? Plusieurs hypothèses sont avancées : le temps, l’interférence virale et l’impact des mesures d’hygiènes suivies pendant l’épidémie de grippe H1N1.
JS Casalegno et coll. Eurosurveillance, vol 15, n°6, 11 février 2010.
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