Une équipe franco-américaine de l'université de Stanford montre qu'il est possible de prédire avec précision la date d'accouchement spontané à l'aide d'un modèle mathématique indépendant de la durée de grossesse. Les chercheurs ont analysé les prélèvements sanguins de 63 femmes dans les 100 derniers jours de grossesse : chaque échantillon a donné lieu à la mesure de quelque 7 142 paramètres métaboliques, protéiques et immunitaires. L'équipe du Dr Brice Gaudillière a constaté des modifications protéiques et immunitaires deux à quatre semaines avant l'accouchement. Par exemple, avant la naissance, a été observé un pic en métabolites stéroïdiens et en récepteur à l'IL-1R4 sur les cellules immunitaires. Le modèle réduit la fenêtre de prédiction à moins de deux semaines et les chercheurs s'attendent à ce qu'elle devienne plus précise d'ici deux à trois ans.
IA Stelzer et al, SciTransl Med, mai 2021. doi/10.1126/scitranslmed.abd9898
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