Aimeriez-vous vivre très vieux, par exemple plus de 100 ans ? Oui ? On pourrait croire que tout le monde le souhaite. Eh bien, selon un sondage de l’IFOP pour les laboratoires PiLeJe (micronutrition), seulement 52 % des Européens sont dans ce cas, et encore moins de Français (48 %). C’est en Allemagne qu’on trouve le plus de réfractaires à une très longue vie (56 % de non) et en Italie et en Espagne que prospèrent les aspirants centenaires (62 et 63 %). En France et en Allemagne, les plus âgés (65 ans et plus) sont les moins nombreux à souhaiter vivre très longtemps, mais ce n’est pas le cas dans les autres pays.
Pourtant, les personnes interrogées ne sont pas pessimistes. Seulement 6 % des Européens pensent que la vieillesse est « le plus souvent un moment malheureux » et 20 % que « cela peut être un moment heureux, mais c’est assez rare » (8 et 18 % pour les Français). Les Européens ne prennent pas de risques en estimant à 65 % que la vieillesse « peut être un moment heureux, mais pas toujours » tandis que 9 % se disent convaincus (méthode Coué ?) que « c’est le plus souvent un moment heureux ». Un moment qu’ils affronteront, selon leur estimation, jusqu’à 83,9 ans (85,3 pour les Français, et, pour les plus pessimistes, les Anglais, 82,6).
Alors vieillir heureux oui, peut-être, mais pas trop longtemps. Car les conditions sine qua non, conserver son autonomie physique (64 %) et ses facultés intellectuelles (59 %), risquent de ne pas être réunies jusqu’au bout.
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