Après une brillante carrière de chirurgien à Tokyo, le Dr Kobori découvre le service « soins médicaux à̀ domicile » d’un établissement qui transfère les traitements de fin de vie de l’hôpital à la maison. Durant plusieurs années, il s’est ensuite régulièrement rendu au chevet de ces personnes âgées. Émaillés de multiples cas de patients, ses carnets de visite militent pour une fin de vie à domicile dans la dignité et la sérénité. Le médecin japonais pense aussi que, si la présence du médecin est jugée indispensable tout au long du processus qui conduit au décès, celle-ci ne l'est plus aux derniers instants. Selon lui, c’est aussi et surtout à la famille d’accompagner un patient sur le point de mourir. Car, ce dont il a besoin à ce moment-là, « c’est d’un accompagnement fraternel et affectif plutôt que d’un traitement médical », abonde le Dr Xavier Emmanuelli, qui a préfacé l’ouvrage.
« La belle mort. Vivre sa mort à domicile au Japon », Dr Ôchirô Kobori, éditions Atlande, 19 euros.
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