L’épigénétique pourrait compliquer le démembrement moléculaire des tumeurs.
On n’a en effet pas nécessairement la même carte d’identité tumorale selon que l’on décrypte son génome (ADN) ou l’expression de ce dernier (ARMm, protéines), le phénotype étant sous dépendance de l’épigénétique. Sans compter que certaines altérations épigénétiques, quoiqu’en théorie réversibles, semblent transmissibles d’une génération à l’autre (1). Ce qui laisse certains perplexes...
Du coup, en clinique, après être passé de la lecture simple des lames en anapathologie au à la lecture en immunohistochimie, et tout récemment, au déchiffrage du génome – ou au moins de certains exons – avec l’arrivée du séquençage à grande vitesse, va-t-il falloir aller encore plus loin et décrypter aussi, à l’avenir, l’épigénome ? That is the question !
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