Des chercheurs de l’Oregon State University viennent de découvrir une fonction génétique, nommée Grasp (General Receptor For Phosphoinositides 1)-Associated Scaffold Protein) gène, à même de stimuler l’activité du plus important gène suppresseur de tumeur : la protéine p53.
Connue pour protéger l’ADN endommagé, la p53 intervient également dans l’apoptose des cellules en voie de dégénérescence. Elle est donc la cible parfaite des traitements contre les cancers, dont plus de la moitié résulte d’un dérèglement de son action. En préservant l’action du p53, le gène Grasp apparaît comme une piste thérapeutique très prometteuse. Et pour cause, l’équipe a montré son influence protectrice sur l’activité cellulaire cutanée de souris exposées à un rayonnement UVB (qui correspond à une exposition solaire modérée). Les souris sans gène Grasp ont développé des anomalies cellulaires plus rapidement que les souris ordinaires. Chez ces dernières, la même exposition lumineuse a stimulé l’expression du gène, et ainsi permit à la p53 de jouer son rôle protecteur. La découverte de cette fonction ouvre tout un pan de la recherche : celui de trouver la bonne molécule qui pourrait accroître l’activité du gène Grasp et ainsi amplifier celle du p53.
Venkataraman A, Coleman DJ et al. Grp1-associated scaffold protein regulates skin homeostasis after ultraviolet irradiation, Photochemical & Photobiological Sciences, 2014
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024