Le génome du troisième moustique grand pourvoyeur de maladies vient d’être séquencé. Il s’agit de celui du Culex quinquefasciatus, responsable de la transmission du virus du Nil occidental (ainsi que de l’encéphalite de Saint-Louis et de la filariose lymphatique). Son répertoire code pour 18 883 protéines, le montrant 22 % plus grand que celui d’Ædes ægypti (vecteur de la dengue et de la fièvre jaune) et 52 % plus important que celui d’Anopheles gambiæ (vecteur du paludisme). Ses multiples expansions de familles de gènes portent sur des récepteurs gustatifs et olfactifs ainsi que sur des gènes des glandes salivaires. Cette importante diversité génique peut expliquer la grande dissémination géographique du moustique.
Selon les auteurs, Peter Arensburger et coll, comprendre la génétique de l’insecte est un pas essentiel à l’élaboration de stratégies visant à empêcher la dissémination des parasites.
Science, 1er octobre 2010, vol 330, pp.86-88.
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