Nous ne saurons jamais si Richard III offrit d’échanger son royaume pour un cheval, comme dans la tragédie éponyme de Shakespeare. Mais le projet de séquencer son génome, annoncé par le Wellcome Trust, pourrait nous renseigner sur la couleur des yeux et des cheveux, voire sur le tempérament du monarque, mort au combat à 32 ans après un bref règne tumultueux.
Un an après la découverte du squelette du roi médiéval Richard III, exhumé par des archéologues sous un parking de Leicester en Angleterre, une équipe britannique s’est lancée. « Ce projet devrait nous éclairer sur son patrimoine génétique, et sa prédisposition aux maladies », explique Turi King, généticienne à Leicester qui dirige ce travail. Il permettra de savoir, par exemple, s’il était intolérant au lactose, s’il présentait un risque cardiaque, et si sa scoliose était d’origine génétique.
Il sera intéressant de voir comment ces informations modifieront l’image de Richard III, dont il ne reste aucun portrait peint de son vivant.
Certains experts estiment par ailleurs que ce dernier roi, réformateur, de la dynastie des Plantagenêts pourrait avoir été diabolisé par les historiens de la période Tudor. Sa réputation de tyran machiavélique étant immortalisée ensuite par Shakespeare.
Richard III est le premier personnage historique dont le génome est séquencé.
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