Impatiences d’autrefois

Publié le 02/12/2009
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› Vos malades ont lu

QUE CHOISIR SANTÉ

Décembre

VOUS AVEZ trouvé la solution à vos problèmes... Votre expérience nous intéresse. « Que choisir santé » appelle ses lecteurs à témoigner dans sa rubrique « Histoire de santé ». Ce mois-ci, Véronique Dubois raconte comment elle a « retrouvé des jambes calmes et un sommeil paisible en prenant du fer ». Elle est atteinte du syndrome des jambes sans repos (SJSR), décrit en 1945 par un neurologue suédois, appelé autrefois « inquiétudes dans les jambes » ou encore « impatiences », mais aucun diagnostic n’est posé sur son mal. « Ça ne fait pas mal à proprement parler. Mais c’est très pénible », explique la patiente, qui ressent une impossibilité de rester assise ou couchée, ce qui l’oblige à se lever deux à trois fois par nuit. Elle se rappelle avoir une fois « pédalé frénétiquement » dans son lit pour essayer de vaincre ses symptômes. C’est Internet qui la met sur la voie : « J’ai cherché "impatiences" ou quelque chose comme ça. C’est ainsi que j’ai découvert l’Association française des personnes affectées par le SJSR et appris que cette pathologie était reconnue comme une maladie à part entière. » Certains témoignages l’inquiètent : « J’avoue avoir eu peur que mon état n’empire », concède-t-elle. Avant de consulter un neurologue, elle s’adresse à son médecin traitant et lui demande une analyse, pour « savoir où en était mon taux de fer », un peu par hasard parce qu’elle avait déjà souffert d’un déficit en fer. Bingo, le laboratoire l’appelle et lui conseille de consulter au plus vite. « Au bout d’une semaine de complément en fer, j’ai passé mes premières nuits sans interruption. Et depuis, le bonheur ! »

FAMILI

Décembre

Un œil paresseux à cacher

« SES YEUX sont précieux... Ouvrez l’œil », conseille « Famili » à ses lectrices. Les plus jeunes aussi peuvent souffrir de troubles visuels qui doivent être dépistés à l’occasion des visites obligatoires au 8 e jour, au 9 e mois et à 2 ans. « À partir de 3 ans, les écoliers sont reçus par le médecin scolaire, mais rien ne vous empêche d’aller consulter régulièrement (une fois par an) un ophtalmologiste en ville ou à l’hôpital », suggère la revue. L’amblyopie figure parmi les défauts visuels qu’il est important de déceler : « Quand un enfant est atteint d’amblyopie fonctionnelle, son acuité visuelle est faible et les images parvenant à son cerveau sont alors de mauvaise qualité », explique la revue. L’amblyopie atteint le plus souvent un seul œil, qui, mal stimulé devient « paresseux ». Dans la moitié des cas, un strabisme est en cause et le trouble est facilement détecté ; dans l’autre moitié, une anomalie visuelle (myopie, hypermétropie, astigmatisme) à un seul œil est à rechercher. L’enfant utilise l’œil qui voit bien, laissant l’autre au repos. En cas de suspicion, « il faut agir vite, car, en l’absence de traitement, la mauvaise vision de l’œil peut devenir définitive ». Mieux vaut agir avant 5-6 ans. Le traitement consiste alors à mettre l’œil paresseux au travail : « L’ophtalmologiste prescrira des lunettes adaptées et/ou l’occlusion de l’autre œil à l’aide d’un cache. »

LE POINT

Jeudi 26 décembre

La santé googlisée

« GOOGLE, numéro un de la publicité en ligne (30 000 requêtes à la seconde !), ne pouvait pas passer à côté de l’énorme business de la santé. » L’hebdomadaire « le Point » s’est penché sur 23andMe, une société créée par Anne Wojcicki, une biologiste passée par Yale, dont l’ambition est de décrypter le génome humain. Google, qui vient par ailleurs de lancer Google Health, y a investi 7 millions de dollars. 23andMe (23 chromosomes) propose, en échange d’un échantillon de salive et d’un chèque de 400 dollars, de déterminer la propension de chacun à être atteint ou non d’une maladie. Les informations recueillies, censées rester anonymes, permettent à l’entreprise de constituer une base de données mondiale, comptant déjà 30 000 génomes et qui ne cesse de s’enrichir. L’objectif : donner un coup d’accélérateur à la recherche médicale. Grâce à un partenariat avec l’Institut Parkinson, 10 000 patients supplémentaires viennent d’être intégrés. Au-delà de la recherche, la société « nourrit le projet fou de créer des communautés de clients qui souffrent des mêmes pathologies ». Et les chantiers de Dr Google commencent à inquiéter.

Anne Wojcicki n’est autre que l’épouse du cofondateur de la société californienne, Sergey Brin. Ils se sont rencontrés lorsque ce dernier, jeune étudiant fauché de Stanford, cherchait avec son complice Larry Page, un endroit pour bidouiller leurs ordinateurs. Contre 700 dollars, ils s’installent dans le garage d’une maison, une aubaine pour sa nouvelle propriétaire – la sœur d’Anne – qui, pour l’acquérir, a dû s’endetter.

MARIE-CLAIRE

Décembre

Vertiges de la prévision

« À QUOI BON savoir que, par rapport à la population totale, on a 5 % ou même 20 % de risque supplémentaire de développer la maladie d’Alzheimer » semble répondre en écho dans « Marie-Claire », le Pr Jean-Claude Ameisen. Le mensuel, qui propose un point sur la médecine prédictive, souligne qu’entre 2001 et 2007, le nombre de tests génétiques a été multiplié par trois. À propos de la maladie d’Alzheimer, il rapporte les résultats d’études qui ont montré que lorsqu’on introduit le gène déficient dans le génome de souris, certaines présentent des troubles mnésiques, alors que d’autres compensent le déficit en fonction de leur lieu de vie. Interrogée, Ségolène Aymé s’insurge : « Tous ces tests vendus aux États-Unis et sur Internet sont du vent, du business ! » Et que faire d’un résultat de test lorsqu’aucune solution ne peut être apportée ? « Le risque de la prédiction, c’est précisément que l’avenir se confond avec le présent ! », conclut « Marie-Claire ».

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : lequotidiendumedecin.fr