L’analyse du registre GERODIAB rassemblant des diabétiques âgés de plus de 70 ans autonomes (n = 1 000) met en évidence que près d’un tiers (30 %) souffre d’hypotension orthostatique. Ceci, après recherche/dépistage systématique. Elle est d’autant plus fréquente que les sujets ont une hypertension artérielle sévère. Donc chez ceux possiblement lourdement traités sur le plan antihypertenseur. En revanche, il n’y pas d’association particulière, du moins dans ce registre, avec tel ou tel type d’antihypertenseur – notamment les bêtabloquants et les diurétiques – ni avec l’ancienneté du diabète ou les scores gériatriques. Mais l’hypotension orthostatique est plus fréquente lors d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs ou d’amputation.
En analyse multivariée, trois facteurs de risque indépendants ressortent : l’HTA sévère (p ‹ 0,001), le ratio taille/hanche (p ‹ 0,05) et les amputations (p ‹ 0,05).
«L’existence d’hypotension orthostatique chez le sujet âgé sous antihypertenseur n’est pas une découverte. Mais encore faut-il y penser et la dépister plus systématiquement en pratique clinique. D’autant que chez le sujet diabétique, la neuropathie végétative autonome induite par le diabète vient majorer ce risque. Et, en pratique, chez le sujet âgé, qui dit hypotension orthostatique dit chute, et qui dit chute dit handicap...», rappelle le Pr Fabrice Bonnet, Rennes.
Entretien avec le Pr Fabrice Bonnet, Rennes.
O77. Meliani S et al.
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