D’après de nouvelles études menées par la Food and drug administration (FDA) concernant le suivi du canagliflozine sur 85 semaines, celui-ci induirait une baisse de la densité minérale osseuse (DMO) vertébrale lombaire et de la tête fémorale (- 0,1 % aux doses de 100 mg et 300 mg pour la tête fémorale, - 0,4 % à la dose de 300 mg pour l’extrémité distale de l’avant-bras), ceci dès la 12e semaine de traitement. En conséquence, la FDA ajoutait le 10 septembre, en plus de la mention de cet effet indésirable déjà connu, une mise en garde spécifique au résumé des caractéristiques américaines du canagliflozine.
Le canagliflozine est un antidiabétique oral appartenant à la nouvelle classe des gliflozines (inhibiteurs du cotransporteur du glucose-sodium de type 2, SGLT2) mise sur le marché français en avril 2014. Les gliflozines inhibent la réabsorption du glucose au niveau rénale, diminuant ainsi la glycémie. La Haute autorité de santé ne leur donne pour le moment aucune place déterminante dans la stratégie thérapeutique des diabètes de type 2.
Concernant les deux autres molécules de même classe commercialisées en France : la dapagliflozine et l’empagliflozine, leur sur-risque de fractures osseuses est en cours d’évaluation.
Plus que jamais, « les médecins prescripteurs se doivent d’évaluer le risque fracturaire individuel et d’informer le patient avant d’entreprendre toute prescription de canagliflozine », conseille la FDA.
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