Les méthodologies conventionnelles ne sont pas toujours pertinentes pour évaluer les risques liés aux nanomatériaux dans l’alimentation. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a donc proposé en 2021 une méthodologie d’évaluation des risques nanospécifique, qu’elle vient de tester sur l’additif alimentaire E171, ou dioxyde de titane (TiO2), qui est le plus étudié. Son usage dans l’alimentation est interdit en Europe depuis août 2022.
Cette application concrète de la méthodologie démontre à la fois son bien-fondé, car elle a permis de calculer des niveaux d’exposition pour différentes populations et d’identifier plusieurs effets potentiels sur la santé, et l’ampleur des données manquantes pour mener à bien une évaluation des risques adaptée.
L’Anses réitère de ce fait sa recommandation de limiter l’exposition des travailleurs et des consommateurs aux nanomatériaux tant que leur innocuité n’a pu être démontrée.
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