L’ADA (American Diabetes Association) et l’EASD (European Association for the Study of Diabetes) ont publié récemment un consensus destiné à actualiser les modalités de prise en charge du diabète de type 2 avec une nouvelle approche centrée sur le patient. Chez les sujets âgés, le choix thérapeutique et les objectifs dépendent en effet du profil du patient. Il convient, comme le souligne Patrice Brocker, de distinguer :
- le sujet qui a « bien vieilli » : il est autonome, sans déficit cognitif, avec un bon état nutritionnel et vit dans un environnement familial favorable ;
- le malade fragile, habituellement atteint de plusieurs pathologies et relevant de multiples traitements ;
- le malade dépendant, souvent en fin de vie, polypathologique, avec une dépendance plus ou moins complète dans les actes de la vie courante.
Le traitement dépend ainsi de très nombreux facteurs : la durée du diabète, les comorbidités, les complications cardio-vasculaires, l’altération des fonctions supérieures, le risque d’hypoglycémie, l’état nutritionnel, l’environnement…
Chez le sujet âgé pour lequel la bithérapie à dose optimale n’est pas ou plus efficace ou contre-indiquée, le passage à l’insuline est le plus souvent la meilleure solution, explique le Pr Bernard Bauduceau.
En pratique, quel traitement privilégier et sur quels critères ? Quand et comment passer à l’insuline ? Quels sont les objectifs raisonnables en termes d’HbA1c ? Autant de questions auxquelles répondront les deux experts au cours d’une e-conférence, qui sera diffusée à partir du 15 novembre prochain sur le site du « Quotidien du Médecin ».
Pour vous inscrire : www.lequotidiendumedecin.fr/e-conference/redirect
(1) Saint-Mandé
(2) CHU de NIce.
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