Le sexe de l’enfant à naître influe sur l’équilibre métabolique de la femme gestante. Selon une étude publiée dans le « JCEM », être enceinte d’un fils plutôt que d’une fille augmente le risque de diabète gestationnel.
« On savait que le diabète gestationnel apparaît en raison d’une association de troubles métaboliques sous-jacents chez la mère et de changements métaboliques temporaires liés à la grossesse, explique Baiju Shah, de l’université de Toronto et co-auteur de l’étude. Nos résultats suggèrent qu’un fœtus mâle entraîne plus de changements métaboliques associés à la grossesse qu’un fœtus femelle ».
Une cohorte de 643 000 primipares
La cohorte de l’étude était constituée des 643 000 femmes primipares ayant accouché dans la ville d’Ontario entre avril 2000 et mars 2010. Seuls les enfants uniques ont été inclus dans l’analyse.
L’augmentation du risque pour les femmes avec garçon reste néanmoins faible, de l’ordre de 3 % pour la première grossesse et de 4 % pour la seconde.
Si les chercheurs ont constaté que les femmes ayant un garçon avaient un risque augmenté de diabète gestationnel, celles qui ont développé un diabète gestationnel alors qu’elles attendaient une fille étaient encore plus à risque (+7 %) de développer un diabète de type 2 plus tard dans la vie.
« Le sexe du fœtus apparaît comme un facteur auparavant inconnu associé à l’histoire naturelle du risque diabétique maternel à la fois après l’accouchement et lors d’une grossesse future », estiment les auteurs.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024