Une étude (1) menée sur des souris présentant une DA montre que les cellules immunitaires (mastocytes) et les neurones sensitifs interagissent sous la peau pour former des « unités neuro-immunes sensorielles » capables de détecter les allergènes (acariens) et de déclencher l’inflammation responsable de dermatite atopique (DA). Cette découverte pourrait offrir de nouvelles perspectives thérapeutiques. « Nous sommes en train d'identifier des molécules qui pourraient bloquer les interactions entre les mastocytes et les neurones sensitifs. Nous devons également mieux comprendre à quoi servent ces unités mastocytes-neurones sensitifs », affirme Nicolas Gaudenzio (UDEAR – Inserm/UT3 Paul Sabatier), co-auteur de l'étude. Enfin, en décembre 2019, débute un essai clinique au CHU de Toulouse auprès d'une trentaine de patients présentant une DA. L'objectif : étudier de près le rôle de ces « unités neuro-immunes sensorielles » chez l'homme.
(1) Serhan, N., Basso, L., Sibilano, R. et al. House dust mites activate nociceptor–mast cell clusters to drive type 2 skin inflammation. Nat Immunol 20, 1435–1443 (2019) doi:10.1038/s41590-019-0493-z
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