La société CARMAT, qui a conçu et développe le projet de cœur artificiel bioprothétique comme alternative à la greffe dans l’insuffisance cardiaque terminale, annonce avoir obtenu l’autorisation de reprendre l’essai de faisabilité du premier cœur bioprothétique. Le recrutement avait été suspendu en mars 2014 pour permettre l’analyse des données issues de la première implantation.
Quatre patients implantés cette année
Le comité de protection des personnes, le comité de sécurité ainsi que les autorités réglementaires ont émis un avis favorable à la reprise du recrutement des trois patients suivants de l’essai de faisabilité : quatre patients devaient en effet être implantés cette année, deux à l’Hôpital européen Georges-Pompidou, un à Marie-Lannelongue et un à Nantes.
La société rappelle que, sous réserve d’obligations réglementaires ou de circonstances particulières, elle ne prévoit pas de communiquer sur les résultats intermédiaires de l’essai de faisabilité en cours. « La qualité du travail de l’ensemble des participants au processus de collecte et d’analyse des données de la première bioprothèse implantée sur l’homme a permis de mettre en place les mesures complémentaires pour poursuivre l’essai dans les meilleures conditions de sécurité », a déclaré Marcello Conviti, directeur général de Carmat.
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