« Être âgé de plus de 70 ans est considéré comme un facteur de risque musculaire sous statine. Il faut donc vérifier la fonction rénale et rechercher des antécédents de myalgie, puis initier le traitement à dose faible avant d’augmenter progressivement la posologie en fonction de la tolérance conformément aux recommandations », rappelle le Dr Caroline Dourmap-Collas (Rennes). Même si l’âge ne constitue pas un facteur de risque hépatique, « un bilan hépatique doit être pratiqué à 3 mois puis tous les ans bien que le risque d’hépatite soit rare ; les ASAT manquent souvent en suivi, note-t-elle. En revanche, on peut rassurer les patients sur le cancer, il n’y pas de surrisque lié aux statines. » Pour autant, vu l’incidence des cancers avec l’âge, des cas apparaitront… Quant au risque diabétogène, le bénéfice cardiovasculaire reste supérieur au risque. « Enfin, le dosage des CPK doit être réalisé avant la prescription chez des sujets âgés lors d’insuffisance rénale ou d’antécédents musculaires personnels ou familiaux, mais en dehors de ces situations, ils ne font pas partie du bilan initial. Le dosage des CPK est en revanche recommandé lors de douleurs musculaires sous traitement. »
D’après l’intervention de Caroline Dourmap Collas - Jusqu’à quel âge faut-il traiter l’hypercholestérolémie ? Meet the expert.
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