Santé publique France publie la première large étude sur l’influence de l’environnement social dans la mortalité des cancers. Le réseau Francim met en évidence une survie nette à cinq ans moins élevée pour toutes les tumeurs solides (sauf sarcomes et thyroïde), ainsi que pour environ la moitié des hémopathies malignes (lymphome de Hodgkin, quatre lymphomes non hodgkiniens et les syndromes myéloprolifératifs chroniques) dans les zones les plus défavorisées. L’excès de mortalité peut y être jusqu’à deux fois supérieur. Une surincidence de certains cancers est constatée dans les populations les plus défavorisées (poumon, foie, estomac, col de l’utérus) mais aussi dans celles les plus aisées (mélanome, prostate, sein, ovaire). In fine, il ressort que le gradient social de survie a une influence majeure sur le gradient de mortalité final.
BEH, 7 avril 2021
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