Le test HPV monte encore en puissance. Après avoir pris la place du frottis pour le dépistage primaire du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 30 à 65 ans pour l'Institut national du cancer (INCa) en 2016 et la Haute Autorité de santé en juillet dernier, le test HPV devient le test de référence pour le suivi post-traitement des lésions précancéreuses.
Test HPV 6 mois après le traitement
Dans ses dernières recommandations, l'INCa indique ainsi que « la surveillance post-thérapeutique commencera par la réalisation d'un test HPV haut risque 6 mois après le traitement ».
Si le résultat de ce test est positif, la conduite à tenir ultérieure sera la même pour toutes les situations, à savoir de réaliser une colposcopie (si normale, un test HPV à 1 an ; si lésion, traitement nécessaire selon les recos 2016 ; si insatisfaisante, à refaire ou à compléter par d'autres tests).
Si le résultat de ce test est négatif, la surveillance ultérieure sera différente en fonction du risque de la patiente de développer une nouvelle lésion cervicale ou vaginale.
Un remboursement qui tarde à venir
La Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale se félicite de cette nouvelle recommandation qui « apporte une nouvelle indication du test HPV en pratique courante » tout en regrettant que l'introduction du test « dans le cadre du dépistage organisé national tarde à se mettre en place ».
Aujourd'hui, le test HPV, bien qu'ayant finalisé le circuit de validation réglementaire, n'est pas encore remboursé pour le dépistage primaire du cancer du col de l'utérus ni dans le suivi des femmes traitées.
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