Si l’on savait que la pollution atmosphérique augmente le risque d’infarctus du myocarde, il était moins connu qu’elle est en cause également dans l’insuffisance cardiaque. Selon une métaanalyse sur 35 études dans 12 pays, une exposition de courte durée aux polluants majeurs augmente le risque d’hospitalisation et de décès pour insuffisance cardiaque. Selon les chercheurs britanniques, une réduction modeste en particules fines, de l’ordre de 3,9 microgrammes/m3, serait suffisante pour prévenir près de 8 000 hospitalisations pour insuffisance cardiaque chaque année aux États-Unis. L’équipe dirigée par Nicholas Mills à l’université d’Édimbourg a évalué l’impact des polluants gazeux (monoxyde d’azote, dioxyde d’azote, ozone) et des particules de matière d’un diamètre de moins de 2,5 micromètres ou de moins de 10 micromètres. Hormis pour l’ozone, l’association s’est vérifiée pour tous les polluants de l’air. Pour les auteurs, « alors que la population entière est exposée à la population, même de modestes réductions dans la pollution de l’air se traduiraient par des bénéfices majeurs pour la santé cardio-vasculaire ».
Lancet, publié en ligne le 9 juillet 2013
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