Depuis 2015, 12 cas de cancers pédiatriques, dont trois décès, ont été rapportés dans le secteur de Sainte-Pazanne. Pour tenter de comprendre ce nombre important de cas, l'ARS Pays de la Loire a saisi Santé publique France pour mener une enquête épidémiologique dont les premières conclusions sont attendues pour l’automne. Une réunion publique organisée par l'ARS, Santé publique France et la mairie de Sainte-Pazanne, a eu lieu jeudi 4 avril pour répondre aux interrogations des parents.
« À ce jour, nous ne savons pas sur quel périmètre et sur quel nombre de cas va être conduite l'étude », explique Thierry Le Guen, médecin à l'ARS Pays de la Loire.
Une première enquête menée en avril 2017 par l'ARS à la suite d'un premier signalement de six cas de cancers pédiatriques avait permis de conclure à un excès de cas entre 2015 et 2017. Aucune cause n'avait toutefois été définie.
Quatre pistes ont été identifiées : la pollution des sols aux hydrocarbures, celle de l'air au benzène, les pesticides et le radon.
« Nous recherchons s'il y a une cause commune qui explique ce regroupement », souligne Bertrand Gagnière, épidémiologiste et membre de Santé publique France.
À ce jour, « il n'y a aucune indication à faire une prise de sang à tous les enfants pour diagnostiquer la maladie », assure le Dr Caroline Thomas, pédiatre oncologue au CHU Nantes, qui préconise d'abord une consultation chez le médecin en cas de signes d'alerte.
Avec AFP
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