Le laboratoire américain MSD (Merck) et le comité interministériel chargé de fixer les prix des médicaments remboursés par la Sécurité sociale ont trouvé un accord sur celui d'un anticancéreux innovant, le Keytruda, révèle le quotidien « les Echos » dans son édition du 27 novembre.
Le ministère de la Santé a confirmé à l'AFP cet accord voté jeudi dernier, « après six mois de négociations », selon le quotidien. Il vise à limiter les dépenses de l'Assurance maladie pour ce traitement très onéreux tout en le rendant accessible à davantage de patients.
Le prix arrêté n'est pas connu mais selon les Echos, « les autorités espèrent à présent contenir en dessous de 600 millions d’euros par an la dépense liée à Keytruda et Opdivo, les deux traitements vedettes de l’immunothérapie en oncologie ».
« En 2016, la dépense pour ces deux molécules sous ATU (autorisation temporaire d'utilisation, qui permet de délivrer ces produits rapidement avant leur mise sur le marché, ndlr) s’est élevée à 318 millions d’euros. Mais elle ne cesse de grimper », les thérapies ciblant des populations de plus en plus larges sans que leurs « prix unitaires » ne baissent, explique le quotidien.
En 2015, le coût global de la prise en charge des traitements anticancéreux a représenté 10% des dépenses de l'Assurance maladie contre 6,6% en 2007, selon La Ligue contre le Cancer.
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