Jean-Michel Baylet s’est démarqué en affichant une position peu orthodoxe sur le cannabis, au sujet duquel les 5 socialistes sont restés frileux. « La dépénalisation ne règle rien quant au problème de la santé publique. Avec la légalisation, on met fin aux trafics et aux dealers qui créent l’insécurité. » Le radical va même jusqu’à proposer la vente du cannabis en pharmacie, une façon pour l’État de contrôler la qualité des produits. Même s’il reconnaît que les drogues ne sont pas de « sa génération », Jean-Michel Baylet croit ressentir une soif de liberté chez les Français.
Mais cela n’est pas une question de génération, puisque les deux benjamins de la compétition, Arnaud Montebourg et Manuel Valls, se sont montrés les plus virulents contre une libéralisation. « Être de gauche c’est lutter contre toutes les dépendances »,a argumenté le maire d’Évry. Ségolène Royale, opposée à la dépénalisation, n’a pu dire un mot, son temps de parole étant écoulé, de même que Martine Aubry, qui s’était prononcé l’après-midi même sur le site internet Rue 89 pour la dépénalisation de la consommation (non du trafic). François Hollande tient, lui, à rappeler que tout n’est pas permis. Et que les 500 000 fumeurs quotidiens doivent également être soignés.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024