On sait que l’alcoolisation massive en un temps bref ou « binge drinking », pratiquée de manière réitérée, accroît le risque de démence et de dommages cérébraux. Un épisode par mois de cette pratique délétère a été associé à une augmentation significative des démences tardives.
Des auteurs utilisant des marqueurs de la neurodégénérescence, montrent chez des rongeurs que les signes d’endommagements du cerveau peuvent s’observer à court terme, vingt-quatre heures après la crise de binge drinking.
Effet cumulatif
Des rats ont été soumis à une imprégnation massive d’alcool, l’équivalent d’une absorption rapide de deux bouteilles de vin. Ils ont regardé ce qui se passe du côté de l’astroglie, sachant que ce tissu de soutien des neurones exprime différentes protéines lorsque le tissu est altéré, parmi lesquelles la vimentine. Ils observent un nombre important des cellules exprimant la vimentine au bout de vingt-quatre heures après l’imprégnation d’alcool, en particulier au niveau de l’hippocampe.
Un épisode unique de binge drinking n’entraîne probablement pas d’effets délétères ou cognitifs, estiment les auteurs. Mais une multiplication des épisodes est à même d’entraîner un effet cumulatif, avec dégâts fonctionnels, comportementaux et structurels du cerveau.
Alcoholism & Experimental Research, mars 2013.
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