La douleur physique est à la fois le motif de consultation le plus fréquent et un casse-tête pour les praticiens, étant donné la subjectivité du phénomène, lit-on dans un commentaire. Jusqu’ici on ne dispose que d’instruments cliniques, comme les échelles visuelles analogiques, pour tenter d’approcher le problème. « Imaginons la possibilité d’un moyen objectif de mesure de la douleur, qui ne repose plus uniquement sur la description du patient, cela modifierait considérablement tous les champs de la médecine », rêvent les deux éditorialistes. On pourrait avoir des images de ce que ressentent des patients ayant des affections aussi différentes qu’une fibromyalgie, une dépression ou une dépendance à un narcotique ou bien qui soufrent de douleurs à la fois physiques et émotionnelles. Suivre ces images et évaluer l’effet des traitements. Et aussi avoir une représentation précise dans les cas où la douleur alléguée apparaît suspecte.
Assia Jaillard et Allan Roppert, NEJM 11 avril 2013, p. 1447-1449.
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