Le test de provocation de la douleur pelvienne postérieure
La patiente, en décubitus dorsal, fléchie la hanche à un angle de 90° du côté examiné. Une légère pression manuelle est appliquée sur le genou fléchi le long de l’axe longitudinal du fémur pendant que le pelvis est stabilisé par l’autre main de l’examinateur posée sur l’épine iliaque antéro-supérieure controlatérale. Le test est positif si la patiente ressent la douleur habituelle profondément dans la fesse du côté examiné.
Test de Patrick ou FABER test
La patiente, en décubitus dorsal, a la hanche fléchie en abduction et rotation externe avec le talon sur le genou opposé. L’examinateur presse doucement la partie supérieure du genou testé. Si une douleur est ressentie dans l’articulation sacro-iliaque, le test est considéré positif.
Le test de la palpation du ligament long dorsal sacro-iliaque
En post-partum : la patiente est couchée sur le ventre. La sensibilité du LDL est testée par sa palpation bilatérale directement à la partie postérieure et inférieure de l’épine iliaque postéro supérieure. Un examinateur entraîné évalue la douleur sur un score en 4 points. Pendant la grossesse : la patiente est couchée sur le côté avec une légère flexion des 2 hanches et des 2 genoux. La persistance d’une douleur du ligament cinq secondes au moins après la palpation du ligament par l’examinateur est considérée comme une douleur, sinon comme une sensibilité.
Le test de Gaenslen
La patiente couchée sur le dos, fléchit la hanche et le genou en le tirant vers la poitrine avec ses deux mains. Elle a été placée sur le côté de la table d’examen de telle sorte que la jambe opposée s’étend en dehors de la table d’examen alors que l’autre jambe reste fléchie. L’examinateur utilise cette manœuvre pour forcer doucement et simultanément les deux articulations sacro-iliaques. Le test est positif si la patiente ressent la douleur sur le côté testé.
Le test de palpation de la symphyse pubienne
La patiente est en décubitus dorsal. La totalité de la partie antérieure de la symphyse pubienne est palpée doucement. La persistance de la douleur plus de cinq secondes, après que l’examinateur a retiré ses mains, est considérée comme une douleur, sinon comme une sensibilité.
Douleur provoquée de la symphyse pubienne par le test de Trendelenburg modifié
La patiente se met sur une jambe, hanche et genou opposés fléchis à 90°. Si elle ressent une douleur dans la symphyse pubienne, le test est considéré positif.
Le test de soulèvement actif de la jambe tendue (test fonctionnel)
La patiente est en décubitus dorsal, les jambes tendues et les pieds écartés de 20 cm. Il lui est demandé de lever une jambe puis l’autre à 20 cm au-dessus du plan du lit sans plier le genou. La difficulté est évaluée sur un score en 6 points.
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