Dans les Bouches-du-Rhône, en raison du manque de praticiens disponibles, l’association SOS Médecins a annoncé qu’elle n’interviendra plus dans un secteur autour d’Aix-en-Provence à partir du 1er mars.
Georges Cristiani, maire de Mimet, 4 700 habitants et l’une des neuf communes concernées, ne décolère pas. « Comment se fait-il, avec deux millions d’habitants, qu’il y ait des déserts médicaux dans notre département ? », interroge celui qui est par ailleurs président des maires des Bouches-du-Rhône.
« J’ai écrit au ministre de la Santé, au préfet, à l’ARS… peine perdue », poursuit l’édile, qui n’est pas pour autant favorable à la coercition. « Je crois en la liberté d’installation mais, d’une part, les stages des étudiants pourraient se dérouler dans les zones en tension, et d’autre part, pourquoi ne pas orienter les jeunes médecins vers les endroits déficitaires durant leurs deux-trois premières années ? », propose-t-il.
En tout cas, il l’assure, tout médecin qui souhaiterait s’installer à Mimet « sera extrêmement bien reçu » dans les nouveaux locaux d’une structure médicale qui comprend une pharmacie, des cabinets médicaux, de dentistes et d’infirmiers.
François Petty
Le Dr Ugo Ricci, généticien criminologue, passionne l’Italie
À l’étranger, des médecins plutôt favorables à l’aide à mourir pour eux-mêmes
749 incidents de cybersécurité déclarés dans les établissements de santé en 2024, en hausse de 29 %
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales