Appliquer en France les expériences internationales qui ont réussi à l’étranger, c’est la piste de réflexion ouverte par l’association des Laboratoires internationaux de recherche (LIR). L’Hexagone n’a pas (plus) le monopole des idées. Alors que le système français plie sous les effets des contraintes budgétaires, la qualité de l’offre ne doit pas être une variable d’ajustement. En témoignent trois pays les plus souvent cités par le LIR, la Suède en premier suivie de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Sur le critère de la mesure de la qualité, la Suède a mis en place un dispositif performant. Les patients ont la possibilité de consulter des indicateurs de qualité qui évaluent les prises en charge sur la plupart des pathologies chroniques. Ce benchmarking transparent renforce la compétition entre établissements pour le bénéfice du patient. Elle se traduit aussi dans ce pays par une rémunération à la performance qui repose sur les indicateurs de qualité.
En réponse au problème de la crise de la démographie médicale, la délégation des tâches aux soignants paramédicaux ne doit plus relever de la seule incantation. Au Royaume-Uni et en Suède les coopérations médecins-infirmières font l’objet d’une incitation financière.
Enfin, le désengorgement des urgences hospitalières passe par le développement de centres de soins et de cliniques animées par des médecins généralistes-urgentistes.
« Nous sommes des agitateurs d’idées », conclut Jean-François Brochard, président du Lir. Le débat continue…
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