Brève

L’hôpital sera-t-il placé en soins intensifs en 2018 ?

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Publié le 11/01/2018

visuel Buzyn
Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Madame la ministre, permettez-nous de vous souhaiter une belle année. Au-delà de l’usage protocolaire, la formule n’a rien d’une incantation. Car après un état de grâce qui s’est prolongé au-delà de l’automne, les alertes se sont succédé en rafale à la fin de l’année 2017. Aggravation des déficits à Paris et Marseille, mais aussi pour l’ensemble des hôpitaux publics, coup de colère de la Fédération Hospitalière de France qui vous avait pourtant ménagée lors de la présentation du PLFSS 2018, le temps de l’action a donc sonné. Mais comment mener à bien la réforme de financement et la fin du tout T2A alors que l’hôpital est soumis à de fortes contraintes budgétaires ? Comment défendre une relation apaisée des ressources humaines alors que des restructurations seraient inévitables ? le fameux « en même temps » macronien peut-il faire avaler la pilule du paradoxe assumé ? Pourtant l’hôpital n’a plus le temps d’attendre. Les soignants sont épuisés. Un autre modèle de développement est attendu par tous les acteurs de l’hôpital. Avec un nouveau directeur de cabinet nommé en fin de d’année, un professionnel de la profession, Raymond Le Moign, un ancien de l’équipe de Marisol Touraine assisté de Yann Bubien, ce cabinet n’aura jamais été autant hospitalo-centré pour enfin réussir à construire le parcours de soins et le virage ambulatoire. Solution de choc, l’hôpital doit être hospitalisé en soins intensifs afin de « prendre soin » d’une de nos fiertés nationales. L’homéopathie et la méthode Coué ne suffisent plus. Ce sont, faute de mieux, madame la ministre, nos vœux les plus sincères…

MinistreDeLaSanté-A.Buzyn PersonnelHospitalier HumanisationDesHôpitaux

Source : lequotidiendumedecin.fr

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