13 % des postes d'aides-soignants en Ehpad demeurent vacants, contre 2 à 3 % à l'hôpital, selon un sondage publié par la FHF le 14 octobre dernier. Chez les infirmiers, la situation est un peu meilleure : 8 % des postes des Ehpad sont inoccupés versus 3 % en centre hospitalier. Même dans le secteur hospitalier, le grand âge connaît un désamour des professions soignantes. Cela s'explique par le nombre élevé d'établissements qui comptent une unité de gériatrie et/ou un Ehpad, alors que les urgences et la psychiatrie sont concentrées dans certains établissements. Quelles sont les raisons du manque d'attractivité de manière générale pour les paramédicaux, surtout en milieu rural ? Sont en cause la moindre accessibilité des établissements ruraux, la moindre présence d'instituts de formation paramédicale et la perte d'attractivité globale de certains territoires. Pour les responsables hospitaliers en RH, l'image négative des conditions de travail est le plus grand frein, suivie de la rémunération, le manque de professionnels formés. Pour eux, l'image négative des métiers paramédicaux ne vient qu'en cinquième motif. Face à cette perception négative par les infirmiers, nombre d'entre eux quittent les hôpitaux pour aller vers le libéral. Ceux qui franchissent le rubicon y voient plus de souplesse, obtiennent une rémunération plus élevée et répondent aussi à une demande croissante de professionnels intervenant à domicile.
Brève
Le grand âge peine à recruter des infirmiers et des aides-soignants
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Publié le 17/10/2019
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Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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