Brève

Le générique, c’est pratique

Publié le 23/06/2016
Pour imposer les génériques, il faut s’y prendre autrement. Appliquer les injonctions de la ministre Marisol Touraine ne peut suffire. La Cnam met donc les bouchées doubles.
visuel génériques

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Crédit photo : BURGER/PHANIE

Le générique coûtant en moyenne 30 % de moins que le médicament d’origine, les pouvoirs publics ont gagné ou moins dépensé environ 7 milliards d'euros entre 2010 et 2014. S’il convient encore de rassurer les utilisateurs de génériques, les résultats apparaissent probants dans la plupart des cas. Les études ne montrent pas de différences en matière d’efficacité ou de tolérance. Mais pour les pouvoirs publics, il convient de renforcer les contacts entre médecins pharmaciens et patients. Le médecin doit prescrire en DCI notamment dans « cette zone grise » que constitue le passage de l’hôpital à la ville. Le répertoire des médicaments génériques les liste et informe les professionnels. Ces informations sont intégrées dans des logiciels d’aide à la prescription.

Pour 2016, l’objectif de taux de substitution est de 86 %. La Cnam propose des outils adaptés. Et surtout elle veille maintenant à modifier sa communication. Il ne s’agit pas de contraindre les médecins mais de les inciter et de les faire participer aux choix des traitements. En lien avec le Collège de la médecine générale, des outils nouveaux viennent d’être élaborés, sous forme de mémos et de fiches d’information.


Source : lequotidiendumedecin.fr