L'opiniâtre député mayennais Guillaume Garot reste déterminé à agir contre les déserts médicaux et les travaux de sa proposition de loi (PPL) transpartisane sur l’accès aux soins se poursuivent à cet effet. « Nous cherchons toujours à convaincre. Notre porte est ouverte ! », confie l'élu socialiste au Quotidien en ce début de semaine. Les députés travaillent à une « nouvelle version enrichie » de cette PPL transpartisane, qui devrait être terminée « d’ici à fin janvier ».
Simplifier la maîtrise de stage
Le socle du texte de Guillaume Garot ne devrait pas bouger, ni ses mesures phares – et très contestées par la profession – comme la régulation à l’installation à la faveur d'autorisations délivrées par les agences régionales de santé (ARS) ou la mise en place d'un nouvel indicateur territorial de l’offre de soins (Itos).
Mais des ajouts concerneraient principalement la formation initiale des médecins, que les élus comptent enrichir. « Il faut simplifier la maîtrise de stage, mieux rémunérer les internes et les externes, leur fournir de meilleures conditions de travail et faire aussi un point sur la deuxième année de médecine – dont les témoignages des étudiants sont parfois édifiants… », détaille-t-il. Le député de la Mayenne ambitionne aussi de « fluidifier l’exercice sur le terrain », en permettant aux médecins de regagner du temps médical. Cette ambition pourrait se traduire par une action sur les certificats « chronophages » que les généralistes sont contraints de remplir.
D’autres champs sont avancés – sans plus de précisions – par le député, à l’instar de la relation ville/hôpital et de la télémédecine avec la volonté de « mieux encadrer la santé numérique ».
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