Il aura tenu aussi longtemps qu’il le pouvait. Mais, à 80 ans, il était temps de raccrocher. Ce qui n’empêche pas le Dr Jacques Devillers, 82 printemps, de continuer à lutter pour que ses patients aient accès à un médecin traitant.
« Nous étions un cabinet avec trois généralistes mais, il y a peu, l’un de mes anciens associés a annoncé qu’il déménageait pour raisons familiales, et la dernière praticienne songe à la retraite face à l’afflux de consultations qu’elle va devoir affronter seule », explique-t-il.
« Loyettes compte 3 400 habitants et il y fait bon vivre. Nous avons une pharmacie, des infirmiers, des kinés, des dentistes… En termes d’hôpitaux, Bourgoin-Jallieu et Lyon sont distants de 25 et 40 km. Nous ne sommes pas encore un désert médical. Je lance un appel aux jeunes », poursuit le généraliste retraité.
Ce dernier a alerté le Conseil de l’Ordre et la préfecture. Et peut s’appuyer sur le soutien de sa compagne, élue municipale de la commune. Elle a remis en main propre un courrier au président du Conseil régional, Laurent Wauquiez, au mois de mars, dont ils attendent le retour.
François Petty
Pas de surrisque pendant la grossesse, mais un taux d’infertilité élevé pour les femmes médecins
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols