La situation actuelle est la conséquence des années de numerus clausus pour toutes les études des professionnels de la santé. La carence est criante. De plus, ils n’ont tenu aucun compte de la féminisation des professions ni de la réduction du temps de travail généralisée (Martine Aubry) installée sauvagement, additionnée de la canicule avec une conséquence de 13 000 morts supplémentaires. Ils n’ont rien retenu de cette crise et, au contraire, ont remplacé des soignants par des incompétents en se disant qu’une formation sur le tas suffirait, comme en temps de guerre.
Dr Yvo P
Contrairement à ce qu’il veut nous laisser croire, Macron n’est pas du tout attaché à l’hôpital public et aimerait privatiser la santé. Mais voilà, les Français ne sont pas les Anglo-Saxons et seraient vent debout, dans la rue. Alors, d’un côté, on ferme des lits, on rationne les moyens, on désorganise le système avec des contraintes administratives de plus en plus lourdes jusqu’à des situations ubuesques, on nomme les directeurs d’hôpitaux avec des missions prioritaires d’équilibre budgétaire et, de l’autre, on se penche en urgence sur des problèmes existant depuis deux décennies, on fait des missions flash, des grand-messes de réflexion pour laisser croire qu’on a compris le problème et qu’on fera de grandes réformes en trois mois ! Mais quand la majorité des médecins aura quitté l’hôpital public par désespoir, ils auront atteint la première étape de leur projet de privatisation de la santé.
Dr Pierre56
Macron va-t-il arrêter un jour de nous prendre pour des imbéciles ? La solution crève les yeux : réouverture des lits fermés depuis des lustres, en particulier par lui. Embaucher du personnel massivement, y compris les non-vaccinés. Acheter le matériel manquant. Des « moyens en milliards d’euros », promet-il. Pas possible ! À mon avis, ce sera un deuxième Ségur. Wait and see.
Dr François Picot
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