La médecine générale est tenue en tenaille par la sécurité sociale qui oblige peu à peu à une médecine selon sa vision : fonctionnarisée et sans âme. Le métier a perdu son noble sens : humanité et empathie excellence du savoir.
Les valeurs qui faisaient la grandeur du métier se sont inversées ; les jeunes médecins sont tentés par une multiplication des actes empêchant approfondissement sur chaque cas et se transforment en aiguilleurs vers des structures de soins ou vers des spécialistes se déconsidérant progressivement car ce qui fait l'attrait de la médecine c'est la responsabilité de soins.
On tente de faire du généraliste un médecin de prévention et un prescripteur dicté par la sécurité sociale, un aiguilleur vers ce ceux qui sont censés savoir ; l'omnipraticien devient peu à peu un pauci praticien.
Pas la peine alors de faire 10 ans d'étude pour faire du secrétariat.
Dr de Beauchamp Guy
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