« Les syndicats doivent-ils signer la convention ? » Pour une grande majorité d’entre vous (90 %) qui ont répondu au sondage publié sur notre site, la réponse est non. Seuls 6 % estiment qu’il fallait la signer ; 4 % n’étaient pas sûrs.
Ces 443 votes récoltés sur le site du Généraliste coïncident avec les consultations menées, en interne, par les syndicats, où une immense majorité – si ce n’est l'unanimité – a s'est opposée avec cette convention médicale 2023 proposée par Thomas Fatôme.
Des commentaires passionnés
Dans l’espace commentaires, vous avez exprimé votre profond désaccord… avec passion, comme Marianne. « Et puis quoi encore ! Signer pour que des non-médecins fassent notre médecine. Signer pour entériner une inégalité de rémunération, entre les consultations de médecins contraints par la CET à 30 euros, et les médecins à 26,50 pour un même service rendu au patient, du jamais vu ! Signer pour une misère et que des devoirs… Non merci ».
Ou Morgan : « Rien que le fait de poser cette question m’exaspère… Comment un syndicat pourrait valider ce CET qui est d’une ineptie sans nom et une véritable humiliation pour nous médecins ! Travaillez toujours plus : jours, nuits, week-end, réduisez vos vacances et vous pourriez prétendre à une consultation à 30 euros en 2025 ! Nous sommes tous déjà épuisés par nos journées à rallonge du fait du manque d’offres de soins organisées depuis des années par l’incurie de nos dirigeants successifs et nous allons devoir travailler encore plus pour pallier ces déserts médicaux ! Quelle honte ! »
La thématique du déconventionnement est elle aussi présente dans vos réactions, comme celles de Michel a_23 : « Non. Il faut envisager un déconventionnement massif, tout en continuant notre activité, puisque les ordonnances, les prescriptions de bilans bio et radio seront toujours remboursées. La hausse des charges de 5 000 à 6 000 euros par an (ASV, Carmf, et cotisation Sécurité sociale) sera largement compensée avec une CST de 30 à 40 euros, et nous échapperons aux griffes de la Sécu. Nous reviendrons libéraux, et non plus des similis fonctionnaires ».
Il est parfois utile de prendre de la hauteur avant de parler des médecins généralistes
La fin de la liberté à l’installation : « victoire » à la Pyrrhus
Éditorial
Passer le cap de la maturité
La coûteuse organisation de la santé paralyse les soins