Cinéma
La comédie, c’est « Libre et assoupi », de Benjamin Guedj, dans lequel le jeune humoriste Baptiste Lecaplain incarne un garçon qui n’a pas envie de se lancer dans la vie active. Les polars, ce sont « De guerre lasse », western urbain (marseillais) d’Olivier Panchot, avec Jalil Lespert et Tcheky Karyo, histoire de famille et de gangs ; et « la Voie de l’ennemi », tourné par Rachid Bouchareb aux États-Unis, dans le désert à la frontière du Mexique, avec Forest Whitaker et Harvey Keitel, le premier qui sort de prison, le deuxième qui veut l’y remettre.
« D’une vie à l’autre », de l’Allemand Georg Maas, prend ses racines dans la guerre et les Lebensborn, évoquant les enfants nés de femmes norvégiennes et de soldats allemands et l’utilisation de certains par la Stasi ; une histoire de mère et fille, avec Liv Ullman. Pour se faire peur, « The Baby », interdit aux moins de 12 ans. Pour le dépaysement, « le Promeneur d’oiseau », de Philippe Muyl, périple dans la campagne chinoise d’un grand-père et de sa petite-fille. Pour le choc des cultures, « Lost in Amman », de Cherien Dabis, l’histoire, en partie autobiographique d’une jeune Jordanienne partagée entre les États-Unis, où elle a grandi, et son pays natal où elle veut se marier (avec un musulman, alors que sa mère est chrétienne). Pour Colin Firth, « Arthur Newman », sur un homme qui, pour changer de vie, se fait passer pour mort et adopte une nouvelle identité.
Et encore un premier film québécois remarqué l’an dernier à Cannes, « Sarah préfère la course », de Chloé Robichaud, sur le passage à l’âge adulte ; et une comédie noire et polémique sur la religion et la pédophilie dans l’Église, « Au nom du fils », de Vincent Lannoo, qui se présente comme la rencontre entre « la Vie est un long fleuve tranquille » et « Kill Bill ».
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