Il faudra attendre le 26 août pour découvrir la Palme d’or, « Dheepan », de Jacques Audiard, l’itinéraire de Tamouls du Sri Lanka ravagé par la guerre civile à une cité de la région parisienne enflammée par le trafic de drogue. Mais on peut déjà applaudir Vincent Lindon, prix d’interprétation mérité – le premier pour ce comédien engagé de 55 ans –, dans « la Loi du marché », une œuvre qui, pour n’être pas spectaculaire, ne peut manquer de toucher.
À l’affiche également actuellement, « la Tête haute », qui a fait l’ouverture du festival : Emmanuelle Bercot, sa réalisatrice applaudie, a été aussi distinguée par le prix d’interprétation (ex æquo avec Rooney Mara) pour son rôle dans « Mon roi », que l’on verra à partir du 21 octobre. « Mad Max : Fury Road », présenté hors compétition, rugit aussi déjà sur les écrans français, tandis que les admirateurs d’Arnaud Desplechin peuvent se pencher sur le passé avec « Trois souvenirs de ma jeunesse », qui était l’une des vedettes de la Quinzaine des réalisateurs.
Le film qui a fait l’ouverture de cette section parallèle toujours très courue est l’une des rares nouveautés de la semaine. « L’Ombre des femmes », tourné en noir et blanc par Philippe Garrel et quasi unanimement apprécié, explore l’amour et le désir, avec l’idée que « la libido féminine est aussi puissante que la libido masculine », à travers un couple (Clotilde Courau, Stanislas Merhar) et la jeune maîtresse de l’homme (Lena Paugam).
Quant aux autres nouveautés de la semaine, si on y tient vraiment, on a le choix entre la catastrophe ou l’épouvante : un séisme de grande ampleur en Californie (« San Andreas », avec Dwayne Johnson) ou un virus qui transforme les humains en zombies cannibales (« Maggie », avec Arnold Schwarzenegger) !
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