SITUÉ à quelques kilomètres de Provins et de Nogent-sur Seine, le château de La Motte-Tilly rouvre ses portes après d’importants travaux techniques (huisseries extérieures et installation électrique), financés par le Centre des monuments nationaux à hauteur de 2,5 millions d’euros. Ce chantier, mené de 2011 à 2013, a également permis de nombreux embellissements en ce qui concerne le mobilier, les tableaux, les décors.
L’effet est réussi : on entre à La Motte-Tilly avec la sensation d’y avoir été invité par la marquise de Maillé, morte en 1972 à l’âge de 76 ans. Sans descendance directe, elle lègue son bien avec la recommandation formelle que le visiteur ait, au-delà de la simple curiosité, « le sentiment d’une présence ». Les bouquets de fleurs, fraîchement cueillis, en témoignent.
Le château actuel, avec une magnifique vue dégagée sur la vallée de la Seine, a été construit en 1754 dans l’esprit d’une demeure de plaisance, ouverte sur un parc à la française. En 1910, le comte Gérard de Rohan-Chabot et sa femme entreprennent de le restaurer pour en faire une maison aristocratique du XVIIIe siècle. Leur fille, Aliette de Maillé, archéologue et historienne, poursuit leur œuvre dans un souci d’authenticité. La Motte-Tilly est un château confortable, lumineux, avec ses larges fenêtres, et dont chaque chambre possède sa salle de bain. Une belle traduction de l’art de vivre à la française. Depuis mars 2011, le parc de La Motte-Tilly, qui comprend une collection de tilleuls, est « Jardin remarquable ».
La Motte-Tilly (Aube), www.la-motte-tilly.monuments-nationaux.fr.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série