Aux États-Unis et au Canada, le pick-up est un art de vivre. En Europe, il a longtemps fait figure de marginal. Ce n’est plus tout à fait le cas. Ford Ranger, Toyota Hilux, Mitsubishi L200, Isuzu D-Max, Fiat Fullback, Volkswagen Amarok et Nissan Navara occupent la place. L’arrivée du Renault Alaskan, décliné en double cabine, 4 portes, 5 places (bientôt en simple cabine), complète le palmarès.
Cet engouement interpelle. Imposants, chers, pas franchement écolos, les pick-up séduisent pourtant de plus en plus les particuliers et les professionnels. Y compris les ambulanciers ! Le carrossier Gruau a d’ailleurs conçu un véhicule spécifique à leur intention. En Europe, les pick-up représentent 3 % des ventes (15 000 unités en France). Si l’on en croit les prévisions, le cap des 20 000 unités sera atteint en 2020. Un phénomène de mode, voire un snobisme ? C’est aussi une façon d’échapper au malus ainsi qu’à la taxe sur les sociétés ! Pour combien de temps encore ?
En attendant une éventuelle riposte des pouvoirs publics, Renault a saisi la perche tendue sans trop casser sa tirelire, puisque l’Alaskan, assemblé à Barcelone sur les mêmes chaînes de montage que le Navara et le futur Mercedes Classe X, utilise une technologie 100 % Nissan. Physiquement, le lien de parenté avec le Koleos, pour la partie frontale, est évident.
Là où le bât blesse, c’est que l’Alaskan n’est garanti que deux ans (cinq pour le Navara) et qu’il est plus cher que son cousin nippon ! Allez comprendre. Argument avancé pour justifier ce décalage : l’investissement consenti pour le design et les équipements. Un peu court.
Sur l’essentiel, c’est-à-dire les capacités de franchissement et la robustesse, l’Alaskan (5,399 m) ne fait pas tâche dans le paysage. Doté de moteurs diesel 2,3 litres dCi 160 ch BVM6 (167 g) ou 190 ch BVM6 ou automatique 7 (167 et 183 g), d’origine Renault, il offre un confort de bon aloi, y compris sur route. Plus surprenant, il n’agresse pas trop les oreilles. Grâce à sa charge utile (+ de 1 tonne), sa longueur de chargement (1,578 m), ses astucieux systèmes d’attaches sur rails et sa capacité de remorquage (3,5 tonnes), il est taillé pour les travaux d’Hercule.
Prix de 36 860 à 45 960 €. Parmi les options, le toit ouvrant électrique (version Intens), 700 €.
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