Au sein de la famille SUV, deux clans s’opposent : les classiques et les modernes. Le Kona (nom d’une île hawaïenne), premier SUV compact de Hyundai (4,155 m, coffre de 361 à 1 143 l) émarge clairement dans la seconde catégorie. Il en est d’ailleurs fier.
Son physique de jeune premier de cinéma ainsi que la garantie de cinq ans ou 150 000 km qui lui est appliquée devraient contribuer à son épanouissement commercial et rassurer ceux qui doutent encore de la fiabilité des véhicules coréens. Dans le genre, il n’y a guère que le Renault Captur et surtout le Citroën C3 Aircross pour rivaliser d’audace avec lui.
Toutes les études le montrent, le style est un critère d’achat déterminant pour ce type de produit. De ce point de vue, le Kona ne devrait pas tarder à faire des ravages. Sa face avant à double étage (clin d’œil au C3 Aircross), intégrant les feux de jour à LED au premier et les projecteurs également à LED au « sous-sol », ses larges passages de roues débordant sur la carrosserie, son toit de couleur noire assorti à trois teintes lui confèrent un style de baroudeur chic.
Mais comme disaient nos grands-mères à leurs filles sur le point de convoler en justes noces, la beauté ne se mange pas en salade. Beau gosse, le Kona ? C’est une évidence. Mais pas que. On en veut pour preuve son intérieur bien agencé agrémenté de matériaux de qualité, sa planche de bord avec tablette flottante intégrant les fonctions navigation, multimédia, connectivité, etc., l’affichage tête haute, la caméra de recul, la recharge des smartphones par induction, les sièges conducteur et passager à réglage électrique (rare), les rangements et un système audio crachant 45 watts. Deux packs à dominante orange ou rouge sont en outre proposés en option sur la version haut de gamme Exécutive. Pas mal pour un novice.
Sur le plan sécurité, le Kona n’a pas à rougir de la comparaison avec ses rivaux. Dépourvu de régulateur de vitesse adaptatif, il compense ce manque par le freinage d’urgence, l’alerte de franchissement de ligne et de circulation transversale arrière, le basculement automatique feux de route-feux de croisement, le détecteur de fatigue, la surveillance des angles morts.
Sur la route, son caractère extraverti en fait un compagnon agréable à vivre. Conçu sur une plate-forme inédite, il n’est nullement exposé au roulis, talon des véhicules « hauts sur pattes ». Le trois cylindres essence 120 ch, d’une incroyable réactivité, pêche hélas par son niveau sonore élevé. Un problème d’insonorisation ? Probablement.
L’amortissement, un poil ferme, est également à porter dans la colonne débit. Globalement, le Kona mérite la mention très bien. Hyundai mise d’ailleurs sur lui pour atteindre son objectif, qui est de devenir le premier constructeur asiatique en Europe en 2021.
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