Huit millions de véhicules hybrides écoulés dans le monde, dont un million en Europe. Cela fait maintenant vingt ans que Toyota surfe sur la vague hybride. Fort du succès rencontré par le trio Prius-Yaris-Auris et la gamme Lexus, la marque japonaise a décidé de renouveler l’opération avec le RAV4.
Malgré des incitations fiscales revues à la baisse, l’hybride reste une valeur sûre. Moins coûteuse que sa déclinaison « plug in », qui impose une recharge quotidienne, elle devrait continuer de faire des adeptes en attendant l’implantation d’infrastructures adaptées à l’hydrogène.
L’attrait du RAV4 hybride, lancé quelques semaines avant la Prius quatrième génération, tient à la fois à ses qualités de roulage, son confort, l’espace dédié aux passagers et sa puissance. Seule l’ambiance intérieure austère et la géométrie de la planche de bord font un peu tache dans le décor.
En dépit d’un poids respectable (1,7 tonne sur la bascule, 65 kg de moins en deux roues motrices), la version 4X4 représente l’offre la mieux adaptée, quel que soit le terrain. À l’instar de la plupart des SUV, le RAV4 hybride est hélas soumis à des phénomènes de roulis. Il avoue également un penchant pour la boisson quand on le pousse dans ses derniers retranchements. Un travers moins évident en diesel. Contrairement au 4X2, la version 4X4 dispose de deux moteurs électriques, l’un installé à l’avant, fournissant 105 kW, l’autre arrimé à l’arrière (50 kW).
Rouler en hybride part d’un bon sentiment. Mais demeure un luxe. C’est aussi la raison pour laquelle Toyota a préféré faire l’impasse sur l’hybride rechargeable. Richement pourvue, la finition Lounge inclut le système de vision 360 degrés (4 caméras), le détecteur de piétons, le régulateur de vitesse adaptatif fonctionnel à partir de 40 km/h, le Toyota Safety Sense, la sellerie cuir, le Toyota Touch and Go Plus 2 (écran couleur tactile à cartographie 3 D avec mise à jour gratuite pendant trois ans), la reconnaissance vocale et le système audio JBL 11 HP. Avec le RAV4 hybride, Toyota espère mater la concurrence germanique et suédoise. Un défi que le « vieux » RAV remis au goût du jour entend bien relever.
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