ON NE SE LASSE PAS de réentendre cette pièce si haute en couleurs et exaltante. On ne se lasse pas de réentendre la langue puissante et colorée de Jacques Audiberti. Stéphanie Tesson signe une très belle mise en scène de ce conte assez paradoxal, en s’appuyant sur une distribution excellente. Notons, car cela compte, un joli décor de Nicolas Sire, des costumes très beaux de David Belugou, de subtiles lumières de Jacques Puisais. À tous les postes de la pièce, de grands comédiens : Marcel Maréchal, avec gourmandise, est le roi de Courtelande, Didier Sauvegrain le fielleux Cardinal (il s’amuse dans un emploi inattendu pour lui), Jean-Paul Farré est formidable dans le Maréchal. Il donne beaucoup d’énergie à la représentation. Josiane Lévêque est une merveilleuse gouvernante et les scènes avec sa protégée sont excellentes. Du côté de la jeunesse, Anthony Cochin, le lieutenant, Mathias Maréchal, Monsieur F., sont fins et nuancés, comme le jeune roi d’Emmanuel Suarez.
Alarica est la superbe Julie Delarme. Elle a la grâce, la vivacité, la vitalité, l’intelligence, l’insolence. Elle est belle. Pour une fois que la nudité a du sens, on regrette qu’une solution différente ait été préférée. Mais qu’importe. Ici, le génie d’Audiberti soulève chacun et le public se régale !
Poche-Montparnasse, salle du haut, du mardi au samedi à 21 heures et le dimanche à 15 heures (tél. 01.45.44.50.21, www.theatredepoche-montparnasse.com). Durée : 1 h 30.
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