Après « Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? », qui a connu le succès que l'on sait (12 millions d'entrées), Philippe de Chauveron récidive dans la comédie avec « À bras ouverts ». Christian Clavier y incarne un intellectuel de gauche dont les convictions affichées sont mises à rude épreuve lorsqu'il est sommé d'accueillir un immigré (Ary Abittan) et sa famille rom dans sa confortable demeure (il est marié à une riche héritière, Elsa Zylberstein).
L'immigration est aussi à l'affiche avec un documentaire, « les Sauteurs », sur ceux qui tentent d'entrer en Europe par Ceuta, à la frontière entre l'Espagne et le Maroc. Le film est construit à partir des images d'un migrant clandestin, Abou Bakar Sidibé, aujourd'hui dans un camp d'accueil en Allemagne.
Autre drame de l'époque, la souffrance au travail, le management par la peur. Pour son premier long métrage, « Corporate », Nicolas Silhol, s'est inspiré de l'affaire de France Telecom. Céline Sallette y est une responsable des ressources humaines lâchée par sa hiérarchie (dont Lambert Wilson) après le suicide d'un salarié.
Ours d'argent (meilleur scénario) du festival de Berlin, « United States of Love », de Tomasz Wasilewski met en scène en 1990 (juste après la chute du Mur) quatre femmes en quête de liberté. À découvrir également « les Mauvaises Herbes », comédie loufoque québécoise de Louis Bélanger avec personnages isolés dans la neige et culture de cannabis.
Et encore « le Serpent aux mille coupures », un polar d'Éric Valette avec Tomer Sisley, d'après un roman de DOA. Et, à ne pas manquer, « l'Opéra », documentaire de Jean-Stéphane Bron, qui a suivi dans les coulisses la saison 2015-2016.
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