Auto
En quarante ans d’exercice du pouvoir, la Passat a conquis 22 millions de client. Deuxième au hit-parade Volkswagen derrière la Golf (30 millions d’exemplaires vendus à ce jour), la huitième génération fait grimper le curseur à un niveau jamais atteint, que ce soit en termes de style et de comportement.
À la fois sensuelle et discrète, elle aspire à redonner ses lettres de noblesse à la berline classique, en perdition dans les sondages. La Passat symbolise tout à la fois la classe, la rigueur et l’efficacité. Outre sa silhouette élancée, elle offre une impressionnante palette de solutions technologiques, dont l’affichage numérique des informations, le châssis à régulation active, la direction progressive, ainsi qu’une caméra à balayage périphérique qui lui permet de détecter tous les obstacles.
Au chapitre motorisations, elle inaugure un tout nouveau 2 l TDI biturbo 240 ch, associé à la transmission 4 Motion et à une boîte DSG 7 (250 euros de malus) et un TDI 190 E (150 euros).
Certains lui reprocheront une certaine froideur et sa planche de bord au dessin conventionnel. Arguments recevables. Pour le reste, elle réalise un sans-faute.
Amaigrie (85 kg), moins longue (2 mm, soit 4,767 m) en dépit d’un empattement augmenté de 79 mm (2,791 m), généreuse (coffre augmenté de 27 l, de 47 l pour la SW), elle recevra au printemps prochain le renfort d’une déclinaison hybride rechargeable (GTE).
Tradition oblige
Pour un constructeur généraliste, le coupé c’est d’abord l’affirmation d’une image. « Le coupé, c’est une voiture de jeune conduite par des gens d’âge mûr », pour reprendre la formule d’un ancien grand patron de l’automobile. Et pour Volkswagen, une histoire vieille de 40 ans, ponctuée de périodes fastes et d’une éclipse de treize ans.
Lorsqu’en 2008, la marque allemande ressuscita le Scirocco, la critique salua ce coup de poker. Tenace, le Scirocco remet son titre en jeu avec des arguments encore plus percutants : motorisations Euro VI intégrant la récupération d’énergie (freinage roue libre), stop/start, suspension adaptative, calandre en nid-d’abeilles, feux directionnels à LED, boucliers de la GTI et combiné central à trois cadrans. Le tout agrémenté d’un pack R-Line destiné à souligner le caractère sportif du personnage.
Doté du châssis de la Golf VI, le Scirocco est assez joueur. Plus encore en configuration « R » 280 ch (moins de 39 000 euros). Pas égoïste pour un sou, il offre quatre vraies places. Scirocco-Peugeot RCZ, le combat promet d’être épique.
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