LES RAPPELS aux États-Unis, le tsunami et la perte du fauteuil de numéro un mondial ! Les deux dernières années auront été rudes pour Toyota. Avec la Yaris troisième génération, la marque japonaise espère retrouver le sourire.
La Yaris symbolise tout à la fois l’ambition et le retour aux fondamentaux, à savoir la qualité et l’innovation : « Nous voulons construire des voitures irréprochables et désirables en y ajoutant un zeste de passion », martèle Daniele Schillaci, le patron de Toyota France. Plus légère (20 kg), dotée d’un empattement supérieur (50 mm), la Yaris répond globalement à ce cahier des charges. Contrairement à la Polo, elle reste une compacte dans l’âme.
À l’intérieur, la planche de bord a été complètement repensée. Désormais, les compteurs ne sont plus implantés au centre mais face au conducteur. Le volant positionné verticalement, la direction raffermie et l’amortissement plus souple marquent une nette évolution.
Parfaite la Yaris ? Que nenni. Les plastiques durs, la disparition d’une boîte à gants (celle située au-dessus du la planche de bord), la suppression de la banquette arrière coulissante, liée à l’arrivée d’une hybride en 2012 (il faut bien loger les batteries quelque part), gomment les aspects pratiques de l’ancienne version.
Il paraît que les clients sondés préfèrent faire joujou avec leur écran tactile en couleur. Pour les satisfaire, Toyota décline un système baptisé Touch (deuxième niveau de finition), qui intègre la radio, le Blue Tooth, la prise USB/auxiliaire, la climatisation manuelle et la caméra de recul. Le « Touch and Go » englobe en sus la navigation, l’envoi et la réception de SMS et avertit de la présence des radars fixes. La Yaris est en phase avec son époque.
Trois moteurs, dont le célèbre D4-D 90 ch et le 1 l, plutôt discret pour un trois cylindres, trois boîtes, mécanique, automatique Multi Drive S sept rapports à variation continue, Multi Mode manuelle robotisée (en option sur le Diesel) figurent au menu avec le stop/start (option, 600 euros) associé au moteur essence 1,33 l. Largement suffisant pour couvrir les besoins du marché.
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