PARIS
Trois galeries et institutions de Saint-Germain-des-Prés mettent l’artiste hongrois Paul Kallos (1928-2001) à l’honneur, sous forme d’une rétrospective riche d’une soixantaine d’œuvres. Surnommé « l’architecte des transparences », Kallos laisse parler le silence : le blanc revêt une importance particulière dans son œuvre. Résolument abstraites, ces peintures minimalistes sont gorgées de traînées de couleurs pures et éclatantes, de flots de lumière diaphane. Kallos travaille la fluidité. Ses formes mouvantes font l’effet d’ondes magnétiques. Une contemplation vertigineuse de la couleur et de ses mouvements.
Galerie Le Minotaure (2, rue des Beaux-Arts, tél. 01.43.54.62.93), Institut Hongrois (92, rue Bonaparte, tél. 01.43.26.06.44), Galerie Alain Le Gaillard (19, rue Mazarine, tél. 01.43.26.25.35). Jusqu’au 26 mai.
Dogon
Le musée du quai Branly nous offre une promenade au cœur de la culture du peuple dogon, vieux de dix siècles, et de son art précieux et majestueux. Les 350 œuvres exposées, pour la plupart des sculptures en bois ou en métal, sont autant de regards sur l’histoire, les coutumes et les savoirs ancestraux des Dogon, dont le territoire se trouve au centre-est de la république du Mali, à proximité de la frontière du Burkina Faso. Ces pièces sacrées ou à usage quotidien, sont hiératiques et imposantes. Une exposition d’un grand intérêt esthétique et ethnologique.
De son côté, la galerie Alain Bovis (7e, tél. 01.56.24.09.25), spécialisée dans les arts premiers, présente une vingtaine d’œuvres d’art dogon jusqu’au 14 mai
Musée du quai Branly, www.quaibranly.fr Jusqu’au 24 juillet.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série