EN 1950, À 28 ANS, Pier Paulo Pasolini, contraint de quitter le Frioul, pauvre et déshonoré, arrive dans la capitale italienne avec sa mère. Vingt-cinq ans plus tard, devenu une figure majeure du monde intellectuel et artistique romain, il est assassiné sur un terrain vague d’Ostie. La Cinémathèque* rend hommage à « l’artiste le plus contesté du XXe siècle » en explorant ses rapports avec la ville de Rome, avec laquelle il entretient des relations passionnelles : une exposition, « Pasolini Roma », du 16 octobre au 26 janvier, et une rétrospective intégrale de ses films, du 16 octobre au 1er décembre.
L’exposition, organisée de façon chronologique en six sections, permet de découvrir, à travers documents, peintures, extraits et autres, les lieux de vie et de création de l’écrivain-cinéaste-peintre, ses œuvres, ses amis, ses amours, ses engagements et ses combats. « Une vie foisonnante, en tension permanente, celle d’un homme créant et luttant sur tous les fronts », résume Alain Bergala, l’un des commissaires de l’exposition.
À cette occasion, Carlotta sort dans les salles, à partir du 16 octobre également, trois films en versions restaurées inédites : « Mamma Roma » (1962), « Médée » (1969), avec Maria Callas, et le dernier film de Pasolini, le terrible « Salo ou les 120 journées de Sodome » (1975).
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