« La Corsa grandit avec Opel. » La formule est d’Éric Wepierre, le président de GM France. Et elle sonne juste. Apparue pour la première fois en 1982, la Corsa a depuis longtemps quitté le monde de l’adolescence. Quarante centimètres de plus en 32 ans, ce n’est pas rien. Citadine de naissance, elle surfe aujourd’hui sur la vague des compactes en jouant de son charme. Capot nervuré, flancs creusés, longs cils agrémentés de feux à LED, jonc chromé, feux arrière scindés en deux parties, planche de bord dodue, selleries de couleurs lui confèrent une allure de petite fille riche. Quel dommage que l’écran tactile soit positionné aussi bas.
Quel dommage aussi que son châssis, modifié pour assurer une meilleure stabilité en ligne droite et en courbe, encaisse mal les inégalités de la route. En monte 16 pouces, le ressenti est meilleur. Mais en 17, le dos en prend un coup.Conclusion : entre de belles jantes et le confort, il faut choisir !
Parmi les motorisations proposées, le 1 l turbo essence 3 cylindres 115 ch, stop/start, associé à une boîte mécanique 6 rapports (4,9 l, 115 g) et à une direction électrique asservie à la vitesse, concilie souplesse et tonicité.
En termes d’équipements, la Corsa décline, de série ou en option, la caméra Opel Eye intégrant notamment la reconnaissance des panneaux de signalisation mais également l’aide au démarrage en côte, le mode City, pratique pour manœuvrer en ville, le toit panoramique, la caméra de recul, la détection d’angle mort et les feux de croisement-route automatiques. Prochaine étape, la version OPC 207 ch, challenger de la Peugeot 208 30e anniversaire 208 ch et de la Renault Clio RS 200 ch. Un autre monde.
Dans l’air du temps
La mode est aux crossovers urbains. Avec la pétillante Adam, Opel triple la mise. Une Adam pour la ville, une mini sportive 1,4 l 1 turbo 150 ch baptisée « S » pour s’amuser et la Rocks pour frimer. Le compte est bon. Enfin presque, car, prochainement, Opel ajoutera à sa panoplie la Karl 5 portes (3,68 m, moins de 10 000 euros).
Connectée, parée de boucliers, d’élargisseurs d’ailes, de skis de protection, coiffée d’un toit en toile ouvrable en 5 secondes, la petite baroudeuse, dont la garde au sol a été surélevée, soigne aussi le décor. La Rocks joue les starlettes sans se prendre trop au sérieux. Une voiture dans l’air du temps. Rafraîchissante, certes. Mais sans commune mesure avec les vrais SUV qui inondent actuellement le marché. Prix à partir de 17 550 euros.
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